jeudi 11 juin 2009

Blockhaus

Le Blockhaus, j'en avais déjà parlé au tout début, c'est cette maison dans laquelle nous logeons pendant le stage, à environ 10 pas des bureaux. Rien à voir avec un bunker; le terme blockhaus est employé pour désigner les maisons en bois construites avec des troncs entiers (ici, seul le rez-de-chaussée est construit ainsi). Salle de bain très récente, cuisine équipée tout aussi récente, machine à laver et sèche-linge (gratuits), et la petite touche qui fait le charme : du bois partout, du parquet qui grince. Valerie a en plus planté un petit jardin, avec plein d'herbes aromatiques, et même quelques légumes. Bref, vous l'aurez compris, on se sent ici à la maison, du moins plus qu'à Meunier.




La chambre, à l'arrivée


Le 1er

mercredi 10 juin 2009

Les mesures

Il est temps de parler de ce qui nous prend une grande partie de notre temps à Obernach : les mesures du niveau de l'eau et du sol. Malheureusement il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton pour qu'une machine prenne les mesures. Il faut mesurer : avant chaque expérience; lorsque l'eau vient d'arriver; avant de couper l'eau; puis à la fin de l'expérience. Nous devons pousser des espèces de wagons sur des rails puis insérer dans le logiciel l'abscisse (le long du rail) de mesure, et enfin cliquer sur start. Le laser (réfléchi par le sol) et l'ultrason (réfléchi par l'eau) sont alors entrainés dans la largeur par un tapis roulant. Et puis il faut répéter cela tous les mètres voir tous les demi-mètres, le tout sur 75 mètres. Quel travail fastidieux ! Parfois c'est même un peu périlleux car nous sommes assis sur une planche au dessus de l'eau et il ne faut surtout pas tomber sinon l'expérience est ratée.


Wagon de mesure.


Marque pour positionner le wagon.


Ultrason + Laser en pleine mesure.


Electronique.

mardi 9 juin 2009

Reconstruction

Une crue, on s'en doute, ça fait des dégâts. Avant de passer à une nouvelle simulation de crue, il faut reconstruire pas mal de choses. Remettre en place les petites pierres du grand Isar, du petit Isar (et là il faut être assez précis), remettre à niveau le sable. Tout ça, c'est du boulot, et c'est ce qu'on fait cette semaine. En tout, il faut compter deux-trois jours.


Pousser le sable, pelleter, balayer...


Admirez la performance


Etalage de pierres sur la Sohlerampe (cf. schéma)

dimanche 7 juin 2009

Lindau et le lac de Constance

Nous avions prévu une bonne rando pour ce week-end. La météo n'était pas d'accord, c'est donc la voiture que nous avons prise. Profitant de l'avant-dernier jour de validité de notre vignette autrichienne, nous sommes allés à Lindau, une petite ville bavaroise sur le lac de Constance, qui au passage se nomme Bodensee en allemand (rien à voir). La météo était assez capricieuse : soleil, vent, pluie, re-soleil... c'est mon appareil photo qui s'est régalé (et mes yeux).


Le vieux centre de Lindau est situé sur une petite île, toute proche de la côte.


Trois pays se retrouvent sur ce lac : l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse.


Les Alpes suisses, la tête dans les nuages.


A l'abri le temps d'une averse.


Paradiesplatz. Très agréable en effet.


Le port de Lindau et son phare...


au sommet duquel nous sommes montés. Très belle vue.


"Un bus de tamalous", diraient certains. C'est dingue, on en voit pratiquement à chaque sortie qu'on fait, et ce sont presque toujours des français.




Deux paysages magnifiques de la route du retour, parmi tant d'autres.