vendredi 8 mai 2009

Une sortie historique

Un vieux directeur de l’institut est venu hier après midi tenir une conférence sur certaines ruines à proximité du Walchensee. Tout l’institut (les ouvriers y compris) a cessé le travail pour venir l’écouter. Le vieux directeur a bien entendu parlé en allemand et nous n’avons donc pas compris grand-chose. Nous sommes ensuite allés sur le terrain pour voir les ruines en question puis nous avons terminé autour d’une table un verre de bière à la main.


Ici se trouvait jadis (il y a 500 ans) un moulin qui permettait de scier le bois.








mercredi 6 mai 2009

Isarplan Modellversuch

Julien a rapidement décrit l'IsarPlan (ici). Je vais maintenant vous parler de ce que nous faisons ici, à Obernach, pour ce projet.
Les projets d'aménagement prévus dans l'IsarPlan font suite à un concours international lancé par la ville de Munich. Comme dit précédemment, nous intervenons dans la portion finale, au niveau de la séparation entre Petit Isar et Grand Isar, qui est semble-t-il l'élément le plus important (aussi d'un point de vue politique), car c'est un lieu de promenade et de détente pour les habitants de Muncih, et car il se trouve dans l'environnement du Deutsches Museum. Le rôle attribué à l'institut Oskar von Miller est de contrôler le bon fonctionnement du projet vainqueur, pour cette portion.

C'est dans ce but qu'a été construit un modèle à l'échelle 1:20 de l'Isar. D'une longueur de 75m, il reproduit une longue partie de l'Isar en amont de la séparation de la rivière, pour que le comportement de l'eau à la séparation soit fidèle à la réalité. Il se termine au niveau du Deutsches Museum.


Le hangar abritant le modèle. Il est plus long que le modèle de l'Isar, car il abrite encore un ancien modèle (une passerelle à poissons, qui a été inaugurée tout récemment).


Photo prise depuis l'emplacement du Deutsches Museum. A droite Grand Isar, à gauche Petit Isar.


lundi 4 mai 2009

Week-end à Munich

Après Mittenwald et le Neuscwhanstein le premier mai, nous avons passé une partie du week-end à Munich; partis samedi à 15h, nous avons dormi chez Nikos et sommes revenus dimanche soir.
La ville nous a toujours autant plu. Malgré son million d'habitants (et des poussières), elle garde la convivialité d'une ville de taille moindre.


La TUM


Königsplatz


Une nouvelle rame de métro; elles sont encore rares, mais très agréables.


Les fans l'auront reconnu...


L'Allianz Arena, stade du Bayern München


Bier Garten au bord de l'eau, Englischer Garten


Chinesischer Turm, Englischer Garten



Le Deutsche Museum est un musée des techniques, un peu comme les musée des Arts et Métiers à Paris, mais en beaucoup plus grand, plus complet, plus ludique. A peu près tous les domaines scientifiques et technologiques s'y retrouvent (dans la section optique, il y avait même un Michelson en mode franges parallèles). Tarif étudiant : 3 €. A ce prix, aucune hésitation.
Il y a aussi deux salles sur les instruments de musique, principalement les claviers; entre autres pianos et clavecins de toutes générations, j'ai relevé le piano girafe, et le superbe piano de concert Steinway modèle D (le piano ultime). J'ai pu jouer dessus, c'était magique.


Le musée a une collection impressionnante de machines à vapeur


de même pour les avions.


Le piano Steinway


La tour du musée, qui abrite le classique pendule de Foucault.


4,25€ la pizza, 1,60€ le fanta


Le parlement bavarois


La cathédrale, tout en brique, culmine à 99m, soit une cinquantaine de mètres de moins que ma chère cathédrale de Strasbourg. Frauenkirche, c'est son nom, est d'une sobriété étonnante pour un édifice catholique de cette taille.








Neuschwanstein

Le Neuschwanstein, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est LE château de Bavière. Ultra-touristique, il a inspiré l'emblème de Disney, le château de la Belle au bois dormant. C'est le célèbre Louis II de Bavière qui l'a fait construire, dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Son style est qualifié de néoromantique. En fait, il est assez rétro pour l'époque avec ses tour à créneaux.
Il n'en était pas moins confortable : eau courante et électricité ont été installés dès la construction. Et la vue depuis le balcon de la chambre doit être superbe. Le pauvre Louis II, mort à 22 ans, n'y a vécu que deux ans, et les travaux n'ont pas été terminés.


On comprend pourquoi ce château est touristique. Même avec ses échafaudages, il est superbe.




On peut se faire une idée de la vue depuis le château avec cette photo, prise depuis un chemin.


Contraste

Mittenwald

Sur les conseils de Franz, nous sommes allés à Mittenwald, un joli village pas très loin d'Obernach. Il y avait une fête à l'occasion du premier mai, ici et dans beaucoup d'autres villes de Bavière, fête à l'occasion de laquelle est mis en place l'arbre de mai, qui consiste en un tronc de sapin peint en bleu et blanc et décoré. D'après Wiki, il est conservé de trois à cinq ans.
Nous sommes arrivés trop tard pour voir cette mise en place, faite uniquement avec des cordes et à la force des bras, mais il y avait encore plein de gens en costumes traditionnels, et nous avons eu l'occasion de visiter le village.


La fanfare (je veux le même uniforme!)


Le fameux arbre de mai


Une rue du centre-ville, et l'une des deux églises

Smoking club

J'ai signé, j'ai payé ma cotisation de 1€, je suis membre d'un smoking club. Non, ne vous inquiétez pas, je ne me suis pas mis à fumer. C'était simplement obligatoire pour entrer dans le bar, samedi soir à Munich.
Remettons-nous un peu dans le contexte : suivant la tendance européenne, l'Allemagne a voulu interdire la cigarette dans les lieux publics et les bars, restaurants, etc... Cependant, passer une loi à l'échelle fédérale a été jugé anticonstitutionnel, et c'est donc à chaque Land qu'il est revenu de s'occuper de ce problème. La Bavière n'y a pas échappé. Cependant, les bars ont trouvé le moyen de contourner la loi. En se déclarant comme smoking club, on entre dans la sphère privée, et il n'y a plus aucun problème. Pour entrer dans le bar, il faut donc être membre : donner son nom, signer, et payer une cotisation. En cas de contrôle par la police, le bar doit pouvoir justifier que tous les gens qui sont à l'intérieur sont membres. Enfin ça, c'est à Munich. Dans les plus petites villes, toutes ces formalités sont oubliées, et fume qui veut.
Résultat : la loi n'a rien changé, toujours autant de tabagisme passif, les habits empestent toujours la cigarette une fois sorti, et en plus il faut payer un euro à chaque nouveau bar.