samedi 25 avril 2009

Jachenau en vélo

Jachenau, c'est le village dont j'avais parlé mercredi, dont dépend Obernach. Nous y sommes allés aujourd'hui en vélo; je dis bien vélo et non VTT :



Ca représente environ 30km, pour l'aller-retour, descente à l'aller, montée au retour. Et avec ces vélos, monter n'est pas ce qu'il y a de plus facile. Inévitablement, j'ai déraillé une fois. Heureusement, une petite pause en terrasse à mi-parcours nous a permis de reprendre nos forces pour le retour.



Les beaux paysages sont de rigueur dans cette région. En voici quelques uns.






Le village en soi est enclavé dans une vallée à part, un peu seul au monde.


Sur le retour, proche de l'arrivée, mais au début de la montée


La carte Viamichelin, pour se faire une idée

Les sorties de la semaine

Oui, il y a une vie nocturne à Obernach. On est sorti deux fois cette semaine, avec nos voisins du Blockhaus.
Première sortie : Wallgau Weinstube. A part nous, il n'y avait pas grand monde, peut-être cinq personnes; ce n'est pas encore la période touristique. N'empêche que c'était très convivial. Le barman nous a même chanté quelques chansons, avec sa guitare (non, ce n'était pas du folklore bavarois). Cette fois, il y avait trois langues de discussion : l'allemand et l'anglais, comme d'habitude, et aussi le français, car nous étions trois à la table, en comptant Mathilde, une française qui travaille à Obernach mais qui habite à Wallgau.
Et tenez-vous bien, la bière blonde est à 2,50 € le verre de 50 cL. Je ne connais pas exactement le prix à Paris, mais ça doit bien être le double pour moitié moins de bière.


Nikos, Valerie et moi


Avi et Julien


Heidi, Mathilde et Franz


Julien s'essaye à la guitare


mais le barman est meilleur, et en plus il chante


Deuxième sortie : pour la dernière soirée de Heidi à Obernach, on est allé dans un espèce de bar-boite à une bonne quarantaine de kilomètres. En fait, à quelques exceptions près, on était les seuls non ados. Mais bon, c'était sympa quand même.


Je tente la Weissbier, bière blonde avec de la levure


Je n'ai pas encore présenté Mohammed, au milieu, qui vient d'Egypte

vendredi 24 avril 2009

Walchenseekraftwerk

Qu'est-ce que c'est que ce nom barbare? Les germanistes l'auront compris, il suffit de décomposer en Walchensee Kraftwerk, et tout devient plus clair : centrale électrique du Walchensee.
Nous nous sommes promenés autour de cette centrale avant-hier, mercredi, lors de première "excursion". Libérés à 14h30, nous en avons profité pour sortir la voiture et aller du côté opposé à Wallgau, vers le Walchensee. Il n'y avait pas vraiment d'endroit pour s'arrêter, nous avons donc continué vers le Kochelsee, séparé du lac précédent par quelques lacets en montée puis une descente plus longue (cette fois, à part dans les virages, ça passait sans problème en troisième).

Et donc, nous nous sommes laissés guider par un panneau vers cette centrale électrique. Conçue par Oskar von Miller et inaugurée en 1924, elle était alors, avec ses 124MW (merci Wiki), quelque chose comme la plus puissante du monde, du moins c'est ce qu'on m'a dit. Elle exploite la différence de niveau d'environ 200m entre les deux lacs Walchensee et Kochelsee.



Le canal de sortie de la centrale


mercredi 22 avril 2009

Obernach, c'est où?

Pour les Ponts
Non, Obernach, ce n'est pas si paumé. L'idée que je m'en faisais, d'après ce qu'on m'en avait dit, était celle d'un cul de sac en fond de vallée, où l'on ne peut passer par hasard. Eh bien non, c'est au bord d'une route raisonnablement fréquentée, entre le lac Walchensee et la ville de Wallgau. Celle-ci, située à 4km, dispose de tout ce qu'il faut : un supermarché, une station essence, une boulangerie, une pâtisserie, et un ou deux petits hôtels.

Pour tout le monde
Obernach est dans le sud de la Bavière, au début des Alpes, relativement proche de la frontière autrichienne. Ce lieu-dit dépend de la ville de Jachenau, qui se situe de l'autre côté du Walchensee, mais est plus proche de Wallgau. Vous pouvez vous faire une idée avec les images qui suivent (merci Google Earth). La région es très touristique. Vraisemblablement pas mal de touristes japonais ou américains viennent ici pour confirmer leurs clichés sur la Bavière. Mais il est vrai qu'au-delà des clichés, la région mérite d'être visitée.

mardi 21 avril 2009

Niveau

Aujourd'hui, le début du travail. Enfin pas trop, quand même.
On a fait des marques pour repérer le niveau du sol sur la maquette de l'Isar, une rivière qui traverse Munich. C'est sur celle-ci que l'on va travailler pour le stage scientifique, j'y reviendrai plus tard (j'ai trois mois pour ça). Le problème du jour, de toute façon, était simplement d'utiliser le niveau optique. Bon, ça va, c'était pas trop compliqué (le fonctionnement du plateau avait un goût de goniomètre).
Dans l'après-midi, on est allé à la mairie de Jachenau, pour signer quelque paperasse, étant donné qu'on travaille ici. Parmi les renseignements à donner, il y a notamment la confession, ce qui est assez surprenant au début. En fait, l'Etat subventionne les instutions religieuses (les alsaciens sont au courant), et celui-ci accorde les subventions en fonction de la représentation dans la population, ce qui explique qu'on nous le demande. Ca n'a aucun rapport, mais j'ai aussi appris que l'on pourrait voter pour les élections européennes, ici, en Bavière. Je ne sais pas si ce sera très utile, au royaume de la CSU, mais au moins je ne serai pas mis dans les abstentionnistes.




La marque devrait parler aux amateurs de photo

lundi 20 avril 2009

Départ, Arrivée

Ca y est, l'aventure a commencé!
Départ de Rixheim à 9h30 ce matin, sous un beau soleil. Celui-ci nous a accompagné tout au long de notre voyage, du moins quand on n'était pas dans un tunnel. En Suisse d'abord, avec l'autoroute qui nous a mené de Bâle jusqu'au lac de constance, en passant par Zurich. Puis en Autriche, où l'autoroute était un peu moins systématique. On se rappellera du col où la voiture n'a pas voulu avancer autrement qu'en 2e. Mais bon, ce n'est arrivé qu'une fois.
Et enfin en Allemagne, dont la frontière est absolument invisible. Krün, Wallgau, et nous voilà arrivés au Oskar von Miller Institut, il est 16h.
On reçoit un accueil chaleureux, que je dirais assez caractéristique de ces lieux de recherche où l'on rencontre des gens d'un peu partout dans le monde. Sauf qu'en plus, ici, il y a la montagne.
Et elle est belle. On l'a vu durant notre trajet, et quand on est allé faire un tour à Garmisch-Partenkirchen, un peu après notre arrivée, pour voir à quoi ça ressemblait (apparemment c'est une station assez connue), et pour faire des courses.
A suivi un repas très convivial avec les habitants du Blockhaus, le bâtiment (ou plutôt châlet) dans lequel on loge : un Indien dont je n'ai pas encore compris le prénom, Heidi, une étudiante de la TUM, et Valerie, qui s'occupera de nous pendant le stage. J'ai tenté une galette de pomme de terre mais c'était pas fou, ça ressemblait plus à de la purée. Heureusement, pour faire honneur à notre réputation de bons cuisiniers, Julien avait amené un Kouglof.
Deux trois discussions sur la fête de la bière, Nicolas Sarkozy, la SNCF, l'Ecole des Ponts, puis c'est l'heure d'aller se coucher, ou de commencer ce blog.




La 106, à nos côtés pour ces 3 mois