vendredi 22 mai 2009

Il n'y a pas que l'Isarplan à Obernach

Non, il y a plein d'autres sujets de recherches, qui concernent en général plutôt des centrales électriques. Les recherches faites à Obernach sont presque toujours accompagnées d'un modèle physique (c'est la spécialité locale). Ceux-ci sont entièrement construits par les ouvriers (ou plutôt artisans) de l'institut, au nombre de 9. Contrairement à l'Isarplan, tous les autres modèles se trouvent dans des hangars chauffés, et peuvent donc être utilisés tout au long de l'année.


Hall 1


On y trouve deux modèles de centrales électriques bavaroises. Les recherches les concernant sont pratiquement terminées. Pour la première, il s'agissait de trouver un dispositif diminuant la sédimentation devant les grilles d'entrée d'eau menant aux turbines. Pour la deuxième, il y avait un problème de modification importante du sol en aval de la centrale, problème dû au courant puissant sortant de la centrale. C'est sur ce modèle qu'a travaillé Avi (son stage se termine cette semaine), tutoré par Richie.

Première centrale. cet espèce de triangle noir, dans le creux (au soleil), est le dispositif mis au point pour diminuer la sédimentation.


Deuxième centrale. On voit bien sur cette photo combien le sol s'est creusé.


En plein fonctionnement.

C'est aussi dans ce hall que se trouve le modèle de recherche de Nikos, pour son doctorat. C'est de la recherche pure (pas de commanditaire), à propos du processus de modification d'un lit de rivière par mouvement des petits sédiments, menant à un renforcement de ce lit.


Ce hall abrite enfin les expériences de cavitation. La cavitation, c'est un problème auxquels sont systématiquement confrontés les barrages et centrales électriques. En effet, la vitesse de l'eau est très importantes dans certaines parties de ceux-ci (autour des turbines, ou dans les déversoirs), d'où une diminution de pression (loi de Bernoulli). La pression peut devenir faible au point de provoquer la vaporisation de l'eau (diagramme de phase de l'eau). Les bulles ainsi créées disparaissent immédiatement. L'onde de choc produite par l'implosion peut alors avoir des effets destructeurs sur les installations environnantes.


Le tunnel à cavitation est assez impressionnant.




On voit ici l'effet de la cavitation sur des petits blocs de béton. Les dernières expériences réalisées à Obernach (terminées il y a deux semaines) avaient pour but de confirmer le choix d'un béton résistant à la cavitation, pour je ne sais quelle construction hydrolique en Europe.


Hall 2


Aucune recherche n'est actuellement menée dans ce hall. Il abrite cependant un modèle de barrage au Soudan, qui a servi à modifier le profil des déversoirs pour éviter la cavitation (encore elle), et un autre modèle pour un autre barrage au Soudan y est actuellement construit. C'est Arnd qui s'occupe de ces barrages.

mercredi 20 mai 2009

Bad Tölz

Il y a deux semaines (je sais ça commence à remonter, mais je fais ce que je peux), je suis allé à Bad Tölz avec Avi et Nikos. Ce dernier devait y acheter de la cire pour ses recherches. Bad Tölz, c'est la ville d'importance moyenne de la région, avec quelques institutions administratives locales. Elle a aussi un joli centre, traversé par l'Isar. D'après Wiki, c'est en plus une ville thermale assez connue (avec Bad dans le nom, c'était prévisible).






Avi et Nikos


La cire permet à Nikos de récupérer la couche supérieure de sédiments, dans son modèle.


Au retour on s'est arrêté prendre un (très bon) morceau de gâteau sur le Walchensee.

mardi 19 mai 2009

La pluie et le beau temps

Grand et banal sujet de conversation, il est cependant nécessaire de l’aborder. Il pleut chaque jour, parfois toute la journée, parfois qu’une petite heure entre deux rayons de soleil. En conséquence de belles variations de températures et j’enrage car je m’enrhume.



Note d'Aurélien : en fait depuis trois jours le temps est magnifique, il fait même chaud. Mais en effet ces dernières semaines la température variait beaucoup : T-shirt un jour, trois couches (voire quatre) le lendemain.

Regensburg

Dimanche dernier, je suis allé à Regensburg, ou Ratisbonne en français. Julien étant enrhumé-fatigué, il m'a déposé à la gare de Kleis et j'y suis allé tout seul, en train. Le Bayern-ticket, qui je le rappelle permet d'utiliser tous les transports en commun de Bavière pendant une journée, est toujours aussi pratique et bon marché (20€ pour une personne, 28€ pour jusqu'à cinq personnes).
Le voyage en train était assez long : 1h30 de Kleis à Munich, 15min d'attente, puis 1h45 jusqu'à Regensburg. Mais bon, j'ai pu dormir, lire le routard (toute l'histoire de l'Allemagne en une vingtaine de pages avec le style routard, c'est sympa), et regarder le paysage.
Arrivé à 11h, je me suis laissé guider par mes pas jusqu'au centre-ville, où j'ai fait connaissance avec la cathédrale locale.


L'heure du repas étant rapidement arrivée, j'ai mangé des Bratwürste avec du choux dans un resto datant du XIIe siècle, ou quelque chose comme ça. D'aucuns disent que c'est le plus vieux restaurant d'Allemagne, mais il paraît qu'il y a beaucoup de plus-vieux-restaurant-d'Allemagne dans la région. J'ai réussi à trouver un peu de compagnie pour le repas : une franco-allemande (Isabelle) travaillant à Regensburg et une américaine (Hayley) vivant à Paris qui lui rendait visite.




J'ai ensuite traversé le Danube, sur un pont très vieux lui aussi (Regensburg a été épargnée par les bombardements de la 2nde guerre mondiale, il lui reste donc beaucoup de vieilles constructions), me suis promené sur ses petites îles, puis suis tombé sur une grosse fête foraine dont Isabelle m'avait parlé, avec grandes tentes à bouffe bavaroise et gens en costume traditionnel.



A ce stade, j'ai décidé de rentrer, tant pis pour le musée Képler (de toute façon j'ai déjà appris tout ce qu'il faut savoir de lui, à savoir ses fameuses lois).

Encore quelques photos en vrac :




Vitrine de brasserie donnant sur une rue